L'Armagnac Le Scarf est un Armagnac (plan Philippe Harlé)
contsruit en 1968 dans le Gers (Armagnac) puis modifié et
amélioré dans le début des années
90 à Douarnenez pendant 3 ans par François
BAUDÉAN. C'est là qu'il
changea son nom pour SCARF qui le caractérise par ses
nombreuses surfaces de contreplaqué neuves collées. Voilier des Antilles Parcourant les petites antilles en long et
en large pendant de longues et belles années le Scarf mouillait,
toujours sans moteur (parfois à la godille), en baie de
Méro, Dominique, la belle
saison et rejoignait le sud des Antilles en saison cyclonique. En 2003
il partait pour Margarita au large de la côte
vénézuelienne et passait quelques semaines aux sec
à Chacachacaré village très charmant pour y subir
les première réparation de cale. Il
échappait au cyclone Ivan en 2004 au mouillage dans la
magnifique Pirate's Bay à Tobago. Au dernier moment Ivan
changeait sa route pour frapper l'île de Grenade, alors que
le Scarf volait au bout de son mouillage. Amérique du Nord
En Juin 2005 après 9 jours sous spi le Scarf entrait dans
la passe de Saint-George aux Bermudes, remorqué par un bateau
pilot. Après une courte escale il repartait pour l'Atlantique
nord en compagnie de L'Archimède, le First 30, ami de
Guadeloupe. Séparé par le brouillard et la
tempête au large de l'île Sable ils se retrouvent au quai
de Saint-Pierre, l'escale mytique, pour un mois. Tiré par
l'Archimède les deux voiliers rejoignent les îles de la
Madelaine puis la baie de Gaspésie. Doté d'un moteur
hors-bord, le Scarf mouille à Tadoussac début
septembre 2005 et rentre en cale sèche pour le
rude hivernage. L'année d'après il dompte les
secrets du Fjord du Saguenay pour la courte saison d'été et doit retourner en
cale sèche. Gros chantier - Tadoussac Été 2007 Il est entièrement décapé de ses couches
de peinture de différentes couleurs (5). Les mauvaises surprises
sont quotidiennes et le moment de la reconstruction est sans cesse
repoussée par celui de la déconstruction. En chantier
pour le scarfage du pont sous le gal-hauban et proche du mat (sous la
pièce de plastique anti-dérapante), le bateau est
troué comme du gruyère, beaucoup de bois ayant souffert
des clous galvanisés. Les cales sont entièrement
pourries, comme la contre-quille. À l'étrave, le
ciseaux à bois rentre comme dans du beurre dans certains
lamellés et evidemment le contreplaqué n'est pas mieux.
À l'intérieur l'humidité a aussi
détérioré le bois par la tranche du
contreplaqué... Départ pour le sud Avec l'aide des amis le SCARF peu enfin quitter le froid qui vient vite en côte-nord. La route du large que j'avais d'abord souhaitée ( l'Acadie) m'est déconseillée même par des marins, aussi je ne me sens pas prêt pour les tempêtes alors que je n'ai pas couru sur le pont depuis 1 an (le toit du chantier était bas). Alors on ne met pas le mat (pas de temps pour louvayer jusqu'à la rivière Sorel) pour remonter le Saint-Laurent jusqu'aux canaux par Québec. Le bateau, avec Sir William, poussé par le moteur remonte le fleuve et passe les écluses jusqu'au Lac Champlain, puis redescend dans l'état de New York jusqu'au port de la ville. Enfin sous voile il retrouve les vents du large.Côte États-Unienne. >Le Navik réinstallé à Sandy Hook, Scarf retrouve ses forces comme moi, même si les vents contraires rendent la progression lente. Il faut en plus se réfugier à Atlantic City car le cyclone Noel remonte. Cap May rejoint vite nous repartons pour le sud, et en convoyage plutôt décidés à rester loin du large nous remontons la Delaware pour redéscendre la Cheasapeake. ------------ |
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EN COURS DE REDACTION - merci commentaires : ed@zayann.org > photos du Scarf > Le petit film en 240 par 320 > http://www.zayann.org
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